Protection de l’environnement 2017-09-08T10:49:32+00:00

Protection de l’environnement

Cueillir dans le respect de l’environnement

Dans le souci de préserver l’environnement et la biodiversité , la Sicarappam entame depuis longtemps des démarches «qualité».

Ainsi, la cueillette de plantes sauvages se pratique selon des règles strictes établies grâce à l’expérience et aux connaissances botaniques de ses adhérents et d’autres acteurs de la filière.

Quelques exemples :

  • Les cueilleurs respectent la législation et les recommandations des institutions comme la liste rouge des espèces menacées en France. Ils ont notamment à leur disposition pour travailler le guide « Plantes protégées de France métropolitaine ». Une formation a été organisée par la Sicarappam avec la DREAL Auvergne et le Conservatoire National Botanique du Massif Central sur les espèces et espaces protégées.
  • Les cueilleurs gèrent durablement leurs sites de cueillette : ils vivent de cette activité, leur intérêt est donc de pérenniser les sites et de retrouver l’année suivante sur ce site les même plantes, si ce n’est une diversité encore plus grande.
  •  Les cueilleurs demandent l’autorisation de cueillir au propriétaire du terrain : ils travaillent souvent en collaboration avec l’ONF (maintien des espaces ouverts).

Gérer la ressource naturelle

Outre cette démarche, la Sicarappam met en place avec ses producteurs des cultures certifiées Agriculture Biologique de plantes sauvages, rares, menacées ou protégées.

Ainsi aujourd’hui elle met en place des essais de mises en culture biologique de pivoine officinale, d’Actée à grappes, de Rhodiola, de Bryone blanche, etc et a la capacité aujourd’hui de contractualiser des mises en cultures spécifiques comme l’onopordon, l’arnica montana ou la gentiane.

Gestion durable de la ressource gentiane

Quelques adhérents de la Sicarappam ont démarré en 2006 et 2007 des essais en culture biologique de gentiane.

Cette démarche s’inscrivait dans l’axe « prévention » du projet sur la Gestion durable de la ressource gentiane, qui porte essentiellement sur l’évaluation des sites en milieu sauvage.

Etant donné les volumes importants qui sont extraits et le cycle végétal très long de cette plante, il paraît intéressant de se pencher sur cette question à titre préventif. Pour l’instant la ressource ne semble pas en danger mais avec l’évolution des pratiques agricoles et des modes d’arrachage, on peut s’interroger sur le renouvellement de la ressource.

Si la SICARAPPAM est à l’origine de ce projet, son souhait a été d’associer dès le début les partenaires de la filière et les instances compétentes afin d’aboutir, dans une démarche concertée, à une gestion harmonisée de la ressource. Pour cette raison ce projet est porté désormais par le CPPARM, instance fédératrice.

Ce projet doit également contribuer au maintien de l’activité des gentianaires. Ce qui signifie qu’il faut aussi travailler sur les aspects économiques et sociaux de cette activité.

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Zoom sur l’Association Interprofessionnelle de la Gentiane jaune

Cette démarche est à l’origine de la création de l’Association Interprofessionnelle de la Gentiane Jaune (dont la SICARAPPAM est membre) le 13 mars 2014 et qui a pour objet de :

  •  sauvegarder la ressource : organiser une gestion durable de la ressource à l’échelle d la filière
  • développer la filière : rassembler des personnes physiques et morales, professionnels de la gentiane (Gentiana lutea), représenter et promouvoir la filière
  • valoriser et promouvoir la gentiane et ses produits

L’Association a élaboré un guide de bonnes pratiques de production de Gentiane Jaune .

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